Depuis le 1er juillet, le Danemark a pris la présidence tournante du Conseil de l’UE pour une durée de six mois, jusqu’au 31 décembre 2025.
Entre incertitudes liées aux droits de douane américains, montée des dépenses de défense face à la Russie, négociations sur le futur budget européen, etc. : c’est dans un contexte géopolitique tendu que Copenhague souhaite oeuvrer en faveur d’ « une Europe sûre, compétitive et verte ».
La présidence danoise entend faire progresser les discussions sur l’objectif climatique pour 2040 tout en défendant une ligne dure en matière de politique migratoire, à l’image de ses positions nationales. Sur le plan militaire, elle pourrait jouer un rôle central dans l’activation de l’instrument SAFE (nouvel instrument financier de 150 milliards d’euros pour l’industrie de défense européenne) ou encore l’avancement du programme EDIP (European Defence Industry Programme).
Hostile à toute concession envers Moscou, le Danemark pourrait même renforcer le soutien à l’Ukraine, malgré l’opposition persistante de la Hongrie et de la Slovaquie à un 18e paquet de sanctions. L’agenda s’annonce chargé en cette nouvelle mandature.