Pour permettre à l’Union de conjuguer souveraineté industrielle, compétitivité et neutralité carbone à l’horizon 2050, le pilier du Green Deal a été adopté en février 2025. Un texte dont les ambitions ont été saluées par le Parlement au mois de juin, appelant les États membres à redoubler d’efforts.
Face à la montée en puissance de la Chine et des États-Unis dans les « clean tech » dont le marché devrait tripler d’ici 2035, l’Europe entend bien relancer sa production industrielle. Le but : moderniser ses réseaux électriques, soutenir les filières stratégiques à l’instar de l’hydrogène, du solaire, de l’acier ou encore des batteries. Le Vieux continent devra également réduire sa dépendance aux matières premières critiques.
Doté de plus de 100 milliards d’euros, le plan prévoit par ailleurs un soutien accru aux industries à forte intensité énergétique, responsables de près de 70 % des émissions industrielles européennes, ainsi qu’un effort pour baisser le coût de l’énergie et simplifier les procédures administratives.
Dans une déclaration commune, des acteurs de la société civile et des syndicats ont plaidé pour que la dimension sociale du Pacte soit pleinement prise en compte : conditionnalités environnementales sur les subventions, droits sociaux garantis, gouvernance démocratique, investissements équitables entre régions et dialogue renforcé avec les partenaires internationaux.
Le Parlement européen a salué l’ambition du texte au mois de juin, tout en appelant à accélérer la modernisation des infrastructures électriques : une nécessité illustrée par la panne d’électricité qui a touché la péninsule ibérique en avril 2025.