Sophie Wilmès a été élue aux commandes du groupe de travail relatif à la surveillance des violations de l’Etat de droit et des droits fondamentaux au sein de l’Union européenne, un groupe créé en 2018 suite aux assassinats de la journaliste maltaise Daphne Caruana Galizia, du journaliste slovaque Jan Kuciak et de sa compagne.
Outre les violations « ponctuelles et systémiques » de l’État de droit et des droits fondamentaux, l’eurodéputée cite entre autres la nécessité d’engager des réflexions sur la lutte contre la corruption, l’accès à la justice et la liberté des médias.
Elle estime qu’il faudra également « entamer une vraie réflexion sur la boîte à outils existant au sein de l’Union pour réagir aux violations constatées ».
Sous la précédente législature, le Parlement européen a réclamé en vain aux États membres d’avancer dans la mise en œuvre, contre la Hongrie de Viktor Orban, de la procédure article 7, censée permettre de sanctionner un État membre qui ne respecte pas les valeurs fondamentales de l’Union. L’assemblée conteste aussi, devant la justice européenne, le dégel, par la Commission européenne, de 10,2 milliards d’euros de fonds pour la Hongrie, alors que le pays ne remplit pas ses obligations en matière d’État de droit.